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jeudi 26 mai 2011

Giants vs. Dodgers



"Les Giants? Mais c'est quoi les Giants? Et encore pire: les Dodgers?"


Je pense que vous aurez une idée après avoir vu un des logos des Giants:


Trouvé? Ce sont bien sûr des équipes de baseball... et plus particulièrement celle de San Francisco (Giants) et une des deux de Los Angeles (Dodgers, l'autre sont les célèbre Angels). Et si je parle de ces deux noms en particulier, c'est que mes collègues et moi sommes allés voir un match les opposant, au seul stade officiel de MLB (Master League Baseball, le tournoi national de baseball qui se déroule tous les ans aux Etats-Unis) de San Francisco: l'AT&T Park.

Célèbre par sa position au bord de l'eau et reconnaissable par la grosse bouteille de Coca-Cola dans les tribunes du fond, l'AT&T Park avait accueilli l'année dernière les World Series 2010, la finale du tournoi, car les Giants s'étaient battus jusque là... pour finalement gagner le trophée pour la première fois depuis leur existence, une prouesse majeure qui a secoué la ville pendant des semaines et mobilisé une foultitude de gens pour fêter la victoire.

Ce fait est d'ailleurs toujours très présent dans la ville car il est possible de voir un peu partout de nombreux panneaux ou drapeaux rappelant leur place de champion... jusque sur les camions de pompiers qui arborent fièrement le logo créé pour l'occasion!

Au delà de bientôt habiter la ville et de bien sûr supporter l'équipe locale, je m'étais intéressé aux Giants dans le courant de l'année dernière, poussé par un ami qui lui-même suivait ce sport. J'ai fini par aimer, puis vraiment supporter l'équipe, au point de vouloir aller les voir jouer à mon passage à San Francisco.

Préparation au match
Et c'est ce que nous avons fait. J'ai proposé à mes collègues de prendre des places, nous nous sommes fixés une date et après un achat un peu chaotique sur internet, nous avons finalement récupéré 8 places à $72,00 chacune que nous nous sommes reparties, puis nous avons pris le chemin du stade le mardi 12 avril en fin de journée.

Mais bien sûr, avant ça, il était hors de question de venir soutenir les Giants sans la panoplie du fan, chacun a donc fait l'effort (non forcé je précise quand même!) de s'habiller aux couleurs locales, voire même de faire la folie d'acheter une casquette, ou un hoodie, ou les deux...

Let's go Giants! Je vous conseille de zoomer, ça vaut le coup d'oeil ;)
Sur la photo, plusieurs remarques:
  • Le logo présent sur les casquettes (le "SF" stylisé) ne représente donc pas la ville, mais bien l'équipe de baseball! La prochaine fois que vous le verrez, vous pourrez donc étaler votre culture et éviter de passer pour un âne en pensant que ça ne signifie que "San Francisco".
  • Le hoodie porté par Olivier, la personne la plus à droite, a été créé spécialement pour l'occasion de la victoire des World Series: pour dire que ça a marqué les gens!
  • Le T-shirt représentant Brian Wilson porté par Frédéric (3e personne en partant de la gauche) fait honneur à l'énooooorme barbe que portait ce joueur pendant les World Series (et porte toujours depuis). Très célèbre, il a plusieurs fois sauvé les Giants en temps que closer (un lanceur particulier au baseball), et il était tellement fort que le public criait "Fear the beard!" ("Craignez la barbe!"). Ce cri de guerre est donc resté, et il n'a fallu qu'un tour pour que des tenues de fan appropriées voient le jour...

jeudi 19 mai 2011

San Jose et Google

Semaine du samedi 2 avril: David, Émilie (sa femme), Fabrice et moi décidons de quitter San Francisco en fin de semaine pour nous rendre à l'exposition Bodies à San Jose, dans le musée "The Tech". Nous achetons donc les tickets sur internet, réservons une voiture et attendons avec impatience le samedi.

Un petit problème de voiture
Tôt le samedi matin, Fabrice et moi prenons le bus pour rejoindre David et Émilie à un magasin de sport, situé non loin du parking où la voiture devait être récupérée. Nous voulions en effet faire l'acquisition d'un peu de matériel de baseball avant de partir. Nous faisons donc nos emplettes, et c'est quand nous avons voulu repartir avec la voiture que les problèmes ont commencé.

Vue prise au pied de l'immeuble où nous logions à San Francisco.
La voiture n'était pas une location classique: c'était une Zipcar: une voiture en libre service qu'il est possible de débloquer soi-même grâce à une carte réutilisable et préalablement demandée dans un magasin de l'entreprise. Seul souci: la voiture n'a jamais voulu redémarrer. Pire encore: elle commença à sonner sans jamais vouloir s'arrêter, à coup de klaxon dissonants et particulièrement énervants.

Un coup de fil plus tard, nous voilà tirés d'affaire... ou presque. Alors que la sonnerie s'était arrêtée, le moteur refusait toujours de démarrer. Nous décidons donc de rappeler dans l'espoir qu'ils puissent activer la voiture à distance. C'est finalement après deux autres coups de fils, des sonneries diverses et variées et des oreilles qui résonnaient que la voiture a été désactivée entièrement sur une dernière note sonore mourant en un "couik" assez drôle.

L'agent de Zipcar nous informe qu'il ne peut rien faire, et que la location sera remboursée à David. Sauf que nous, nous nous retrouvions sans voiture avec des articles de baseball dans les mains.

Nous avons finalement rejoint une agence de location classique à laquelle nous avons loué une voiture, processus qui nous aura coûté un peu plus cher mais qui nous aura donné la chance de se rendre à San Jose tout de même. Avec deux heures de retard...


mardi 17 mai 2011

Alcatraz

Allez, je m'y remets. Je pense que c'est le nombre d'albums qui me reste à vous faire partager qui me bloque: arriverai-je un jour à tout mettre sur ce blog? Je suppose que oui puisque j'écris ce billet ;-)

Le 27 mars de cette année (oui oui: il y a quasiment deux mois), nous sommes partis, David, sa femme (milie) et moi en direction d'une des prisons les plus célèbres du monde: Alcatraz, ou "The Rock". Pour cela, direction Fisherman's Wharf d'où nous avons pris le bateau pour une courte traversée vers l'île.

San Francisco et les Giants... le parfait duo!
Une île d'ailleurs honteusement mal nommée, car elle vient de "La Isla de los Alcatraces" qui se traduit par "L'île des Pélicans". Or, ce sont surtout des cormorans qui vivent là-bas, mais les Espagnols qui accostèrent sur l'île, probablement avant 1775, soit les confondirent avec des pélicans, soit les désignèrent par "alcatraceo", le mot Espagnol pour "cormorant", qui dériva en "Alcatraz".

L'embarcadère de l'île d'Alcatraz.
Occupée successivement par les Indiens et l'armée, puis utilisée comme prison, l'île d'Alcatraz possède une histoire mouvementée que la visite propose de découvrir. Aujourd'hui parc national, elle est conservée en état notamment par l'apport de fonds provenant du tourisme.

Quelques faits & chiffres
Certes célèbre et terriblement efficace, la prison fut considérée finalement comme trop coûteuse et vétuste et fut fermée en 1963 (il y a presque 50 ans!). Les derniers prisonniers quittèrent les lieux le 21 mars de cette même année. Selon les périodes, elle accueilla entre 222 et 320 prisonniers pour un nombre de cellules plus important: 336 cellulles réparties dans les blocs B et C (le A n'a jamais été utilisé comme prison), ainsi que 42 autres dans le bloc D "isolation".

Une cellule classique d'Alcatraz.
Quatre-vingt dix officiers étaient nécessaires pour assurer des roulements de 8 heures tous les jours et faire les remplacements nécessaires en cas de congé annuel ou maladie. En 1950, le nombre d'officiers fut néanmoins réduit à cause d'une réduction de budget. Fait notoire: la plupart d'entre eux vivaient directement sur l'île.

Trente-six prisonniers ont tenté l'évasion (dont deux, deux fois), mais seulement 3 d'entre eux s'échappèrent, et 6 moururent dans l'action, tués par les gardes. Leur évasion, très sophistiquée, fut rendue possible par l'agrandissement d'une ouverture au fond de la cellule (voir les photos) et la création d'une fausse tête qui dupa les gardiens le temps de la fuite. Ils ne furent néanmoins jamais retrouvés, et on ne sait pas s'ils ont atteint la côte vivants.