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lundi 29 octobre 2012

I've gone Google! (Episode I)

1er octobre 2012

D'une main fébrile, je prends une photo du dossier de bienvenue chez Google, sorte de sésame encore un peu incompréhensible et incarnant la conclusion d'un périple qui aura duré 6 mois.
"I've gone Google"
Mais comment j'en suis arrivé là? Ha! Bande de curieux... En même temps, ça fait quasiment un an que je n'ai pas mis à jour mon blog, il est peut-être temps d'y remédier. Voici l'histoire, dans la version "la plus courte possible".

Février 2012

En février 2012, Viadeo (société pour laquelle je travaillais, rappelez-vous) annonce un plan de réorganisation de la société qui demande à la moitié des employés des bureaux de San Francisco de retourner à Paris. Arrivé depuis à peine 8 mois (j'ai déménagé en août 2011), vous comprendrez bien que ma dernière envie était de retourner à Paris; pas que je n'aime pas la ville hein, mais j'avais l'impression de ne pas avoir fait mon temps en Californie.

Déçu par une attente un peu longue de nouvelles quant aux conditions de rapatriement, j'ai fini par me dire qu'il était temps de regarder ailleurs, afin de tenter d'atteindre mon objectif premier: rester à San Francisco.

S'ensuit donc une mise à jour de mon profil LinkedIn, une première prise de contact avec le marché américain, un farfouillage dans mon (très rempli) carnet d'adresses et une remise à jour complète du CV sur lequel je travaillerai longuement... très longuement même, car l'écriture d'un tel document sur le territoire américain est radicalement différent de ce que l'on fait en France.


Par exemple? On demande des chiffres, pas du blabla académique: qu'ai-je fait pour la société, combien cela lui a-t-elle rapporté (en chiffre d'affaire, en temps d'exécution pour les programmes, etc.), ai-je été pro-actif pour la découverte de solutions aux problèmes, même les plus complexes?

La lettre de motivation pèse également son pesant de cacahuètes: il faut justifier pourquoi notre profil correspond parfaitement aux offres d'emploi, avec... une liste à points (!) détaillant quell(e)s compétences/projets/... répondent aux qualifications requises pour la position. Bref, une approche beaucoup plus pragmatique que sur le territoire français, et ce n'est pas pour me déplaire je dois avouer.