Le chemin que nous avons fait grosso modo.
La mer était plutôt calme, et le but était de sortir la grand-voile par vent arrière, de traverser un chenal, de faire une petite escale à Oakland puis de revenir en faisant des bords jusqu'au point de départ.
L'Acabar. |
A notre grand malheur, nous avons rapidement vu sur le trajet d'aller que la grand-voile, en Kevlar pourtant, s'était fissurée; nous avons donc du l'affaler pour éviter que les dégâts s'étendent au reste de la toile. La suite du voyage s'est donc déroulée avec le génois seulement: une vitesse moindre, mais pas d'éclaboussures non plus.
Après une croisière tranquille en direction d'Oakland, nous pénétrons dans le chenal, où d'énormes grues attendent de charger et décharger les porte-conteneurs.
Les grues de chargement/déchargement des porte-conteneurs. |
Cette impressionnante zone passée, nous accostons avec difficulté près d'un bateau qui semble avoir de l'âge. Une petite embarcation, en bout de quai, laisse en effet un bout de sa coque dépasser de l'embarcadère, au point que nous la touchons à notre arrivée. Une légère rayure ira donc s'incruster dans la peinture de l'Acabar, mais rien d'insurmontable, heureusement. Surtout de l'énervement de constater que les marins à quai n'ont pas bougé le petit doigt pour éviter ça...
En nous retournant, nous nous retrouvons face au Potomac, le yacht présidentiel qui était en service sous Roosevelt. Il est aujourd'hui conservé pour son histoire et son architecture particulière. Le président se déplaçait en effet en fauteuil roulant en privé, et il fit installer un ascenseur (oui, vous avez bien lu) dans une des cheminées du bateau. Ainsi, il pouvait accéder plus facilement au pont depuis l'intérieur du bateau.
Une cheminée-ascenseur. |
Puis, sur le chemin du retour, nous avons longé un bien drôle de bâtiment: une cale sèche flottante, si j'ai bien compris, qui permet de mettre les bateaux à sec pour des réparations. Le monstre était sacrément imposant.
Une drôle de cale sèche. |
Nous avons finalement rejoint la côte de San Francisco et sommes allés nous désaltérer devant un match de baseball car mine de rien, l'air marin ça donne soif ;-)
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