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jeudi 19 mai 2011

San Jose et Google

Semaine du samedi 2 avril: David, Émilie (sa femme), Fabrice et moi décidons de quitter San Francisco en fin de semaine pour nous rendre à l'exposition Bodies à San Jose, dans le musée "The Tech". Nous achetons donc les tickets sur internet, réservons une voiture et attendons avec impatience le samedi.

Un petit problème de voiture
Tôt le samedi matin, Fabrice et moi prenons le bus pour rejoindre David et Émilie à un magasin de sport, situé non loin du parking où la voiture devait être récupérée. Nous voulions en effet faire l'acquisition d'un peu de matériel de baseball avant de partir. Nous faisons donc nos emplettes, et c'est quand nous avons voulu repartir avec la voiture que les problèmes ont commencé.

Vue prise au pied de l'immeuble où nous logions à San Francisco.
La voiture n'était pas une location classique: c'était une Zipcar: une voiture en libre service qu'il est possible de débloquer soi-même grâce à une carte réutilisable et préalablement demandée dans un magasin de l'entreprise. Seul souci: la voiture n'a jamais voulu redémarrer. Pire encore: elle commença à sonner sans jamais vouloir s'arrêter, à coup de klaxon dissonants et particulièrement énervants.

Un coup de fil plus tard, nous voilà tirés d'affaire... ou presque. Alors que la sonnerie s'était arrêtée, le moteur refusait toujours de démarrer. Nous décidons donc de rappeler dans l'espoir qu'ils puissent activer la voiture à distance. C'est finalement après deux autres coups de fils, des sonneries diverses et variées et des oreilles qui résonnaient que la voiture a été désactivée entièrement sur une dernière note sonore mourant en un "couik" assez drôle.

L'agent de Zipcar nous informe qu'il ne peut rien faire, et que la location sera remboursée à David. Sauf que nous, nous nous retrouvions sans voiture avec des articles de baseball dans les mains.

Nous avons finalement rejoint une agence de location classique à laquelle nous avons loué une voiture, processus qui nous aura coûté un peu plus cher mais qui nous aura donné la chance de se rendre à San Jose tout de même. Avec deux heures de retard...



The Tech
Après nous être restaurés dans un fast-food m'ayant servi le burger le plus gras du monde, nous avons repris la voiture en direction du musée. Sur place, nous sommes avertis que l'entrée de l'exposition se situe dans une salle qui jouxte le bâtiment principal, et nous ressortons donc pour rejoindre la file d'attente... vide.

Sur le chemin néanmoins, nos yeux sont attirés (enfin, surtout Fabrice et moi) par une machinerie rocambolesque où des boules de la taille d'une boule de pétanque roulent dans des tuyaux allant dans tous les sens, actionnant au passage divers engins, le tout dans un capharnaüm de bruits et de couleurs.


Nos cerveaux relaxés (ou réveillés, au choix) par la mécanique, c'est avec un large sourire que nous nous présentons à l'hôtesse d'accueil.

L'exposition
(Note: Les photos étant interdites, il n'y aura pas de cliché de ce qu'il y avait à voir sur place.)

La visite propose de découvrir le corps humain "à nu", ou plus exactement sans peau, dans des positions diverses tirées de différents sports ou de la vie quotidienne. Une expérience quelque peu glauque puisqu'elle montre de vrais corps, dont les muscles (principalement) et les organes (parfois) sont séparés du squelette pour montrer leur fonctionnement.

Une exposition décriée par de nombreuses associations et qui a finalement été interrompue en France du visiblement à quelques flous légaux qui peuvent nous interroger sur la façon dont les corps ont été acquis. Si vous souhaitez avoir plus d'informations sur l'évènement, vous pouvez vous référez au lien ci-dessous. Attention néanmoins, à éviter aux personnes sensibles.

Bodies... The Exhibition: www.bodiestheexhibition.com

J'avoue n'avoir pas fait bonne figure lors de la visite: mon coeur s'est retourné à plusieurs reprises, et même si je n'ai pas eu besoin de quitter la salle à aucun moment, c'est avec un certain soulagement que j'en suis ressorti à la fin de la visite. Plusieurs fois, j'ai d'ailleurs traîné dans le seul espace de l'exposition où aucun corps n'était présenté: j'avais besoin de me changer les idées.

Il est vrai que l'intérêt scientifique de l'exposition est contestable: autant la dissection peut avoir du bon pour étudier l'anatomie humaine, autant mon impression finale fut qu'elle ne présentait que peu d'intérêt de cette façon. J'avais plus le sentiment d'avoir assisté à la passion morbide d'un homme qu'à un réel partage de connaissance.

Enfin bref, à vous de vous faire votre avis, mais si vous cherchez le savoir à tout prix, je ne suis pas sûr que ce soit le choix idéal.

Mountain View
Au retour vers San Francisco, nous avons fait un petit détour par Moutain View, un lieu que vous connaissez obligatoirement, même si ça ne vous dit peut-être rien pour le moment: c'est là où se situent les bureaux principaux d'une entreprise mondialement connue: Google.

Un des bâtiments du campus.
Bien sûr, c'est loin d'être petit. Il y a une foultitude de bâtiments, et faire le tour des lieux prend une bonne dizaine, voire vingtaine de minutes. Les blocs sont même séparés par des rues, il y en a une qui s'appelle "Google"!

La rue "Google".
Nous avons donc vu:

  • les fameux vélos de la société, utilisés par les employés pour se déplacer entre les bâtiments,
  • les célèbres statues fabriquées pour chaque version d'Android, le système d'exploitation pour téléphones mobiles de Google,
  • une Google Car, la voiture controversée qui permet d'avoir des photos des villes dans Google Maps,
  • et un gros lapin, détecté à distance à cause de ses longues oreilles!
Je vous propose de découvrir tout ça en album:


Et une petite vidéo bonus pour la fin, pour voir comment c'était sur place:

1 commentaire:

  1. A la longueur des oreilles , c'est un lièvre...
    Mais est-il vivant ?
    Peut-être un "Google's hare" !

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