rss
twitter

mercredi 7 novembre 2012

I've gone Google! (Episode III)

Dernier épisode de cette petite saga autour de Google. Ici, je vous fais un petit tour des bureaux de San Francisco ;-)

Google San Francisco

Après une première semaine bien remplie de formations et d'apprentissages en tout genre sur Mountain View et la rencontre très sympathique de deux Français ayant rejoint la société en même temps que moi — mais qui travailleront malheureusement sur Mountain View — je prends le bus pour mon bureau définitif: San Francisco.

Ha! Quel bonheur de pouvoir être dans la ville et avoir seulement 35 minutes de transport! D'un côté je ne peux plus traiter mes emails sur le chemin du boulot, d'un autre je peux profiter des soirées allègrement: pas de souci pour rentrer!

Je me rends donc à la réception où je demande à accéder au 6e étage où m'attend mon manager, mon badge temporaire ne fonctionnant pas dans les ascenseurs de l'immeuble, la plaie! Je retrouve ainsi l'accueil dans le même état que je l'avais laissé lorsque je m'étais rendu ici même pour un meetup autour de Google Go. Au programme: un pouf aux couleurs de Google Chrome, une cabine téléphonique anglaise avec un téléphone... Google Voice à l'intérieur, et des canapés pour les invités.

Accueil des bureaux de San Francisco.
Après avoir atteint le 6e étage, je retrouve mon manager qui me propose de prendre un petit déjeuner (faisons les choses bien). On en profite pour parler un peu du contexte de l'équipe, des projets à venir, ... La chance fait que mon bureau sera situé, évidemment à cet étage, mais il fera surtout face à la baie. Autant dire que la vue est imprenable.

Vue depuis le restaurant du 6e étage.
Je suis confronté à mon premier problème à peine installé devant mon ordinateur: l'accès au réseau ne fonctionne pas. Après quelques tests, je rapporte le souci à mon manager qui m'invite alors à me rendre au Tech Stop, le dépannage informatique interne de la société. Je lui demande où c'est. Il me répond: "As-tu déjà pris le toboggan?"

lundi 5 novembre 2012

I've gone Google! (Episode II)

1er octobre 2012 (nous y revoilà)

Comme je le disais dans le premier épisode, me voilà chez Google pour ma première journée. Mais pas dans San Francisco. La première semaine se passe à la maison mère, à Mountain View. Et c'est à une petite trotte de la ville où j'habite, puisque cela représente une quarantaine de minutes de voiture!


Fort heureusement, Google a tout prévu: la société fournit des bus à carburant biologique partant de nombreuses locations autour de Mountain View (dont au moins 4 à San Francisco) et qui amènent, chaque jour, des centaines d'employés sur leur lieu de travail. Et aujourd'hui est un jour un peu spécial: de nombreux Nooglers, comprenez "nouveaux" (mix entre newbie et Google), rejoignent les habitués sur leur trajet quotidien. Ennuyeux? Pas vraiment: une connexion internet est disponible dans le bus sur tout le trajet.

Ne possédant pas d'ordinateur portable, je passe néanmoins le temps en lisant un livre, amusé par les couleurs des lumières au plafond: rouge, vert, bleu et jaune. Ça ne vous rappelle pas un certain logo?

Mountain View

À la descente du bus, je me dirige vers le bâtiment que l'on m'avait indiqué dans un email de bienvenue, et où une foule s'entasse déjà pour remplir la paperasse... ou pas. Ça n'a pas encore commencé, donc j'en profite pour jeter un coup d'oeil autour de moi.

J'étais déjà venu ici même une année auparavant, mais ça m'a fait bizarre de m'y retrouver cette fois-ci de l'autre côté de la barrière: en temps que futur employé. Le campus Google est énorme. C'est presque une ville tellement c'est grand. Pour la traverser à vélo, il faut un peu plus de 5 minutes! L'endroit est très agréable: de l'herbe et des arbres partout, peu de circulation, des gens qui se déplacent sur leur Google Bike (j'y reviendrai), ...

J'étais toujours en train de rêvasser quand le bruit soudain d'un mégaphone me fait sursauter. Notre hôtesse d'accueil nous souhaite la bienvenue et nous demande de nous enregistrer sur une liste tenue par quelques employés à l'extérieur sur deux tables de camping. Les pauvres. On est 150.

lundi 29 octobre 2012

I've gone Google! (Episode I)

1er octobre 2012

D'une main fébrile, je prends une photo du dossier de bienvenue chez Google, sorte de sésame encore un peu incompréhensible et incarnant la conclusion d'un périple qui aura duré 6 mois.
"I've gone Google"
Mais comment j'en suis arrivé là? Ha! Bande de curieux... En même temps, ça fait quasiment un an que je n'ai pas mis à jour mon blog, il est peut-être temps d'y remédier. Voici l'histoire, dans la version "la plus courte possible".

Février 2012

En février 2012, Viadeo (société pour laquelle je travaillais, rappelez-vous) annonce un plan de réorganisation de la société qui demande à la moitié des employés des bureaux de San Francisco de retourner à Paris. Arrivé depuis à peine 8 mois (j'ai déménagé en août 2011), vous comprendrez bien que ma dernière envie était de retourner à Paris; pas que je n'aime pas la ville hein, mais j'avais l'impression de ne pas avoir fait mon temps en Californie.

Déçu par une attente un peu longue de nouvelles quant aux conditions de rapatriement, j'ai fini par me dire qu'il était temps de regarder ailleurs, afin de tenter d'atteindre mon objectif premier: rester à San Francisco.

S'ensuit donc une mise à jour de mon profil LinkedIn, une première prise de contact avec le marché américain, un farfouillage dans mon (très rempli) carnet d'adresses et une remise à jour complète du CV sur lequel je travaillerai longuement... très longuement même, car l'écriture d'un tel document sur le territoire américain est radicalement différent de ce que l'on fait en France.


Par exemple? On demande des chiffres, pas du blabla académique: qu'ai-je fait pour la société, combien cela lui a-t-elle rapporté (en chiffre d'affaire, en temps d'exécution pour les programmes, etc.), ai-je été pro-actif pour la découverte de solutions aux problèmes, même les plus complexes?

La lettre de motivation pèse également son pesant de cacahuètes: il faut justifier pourquoi notre profil correspond parfaitement aux offres d'emploi, avec... une liste à points (!) détaillant quell(e)s compétences/projets/... répondent aux qualifications requises pour la position. Bref, une approche beaucoup plus pragmatique que sur le territoire français, et ce n'est pas pour me déplaire je dois avouer.